Guinée - Enquete situationelle de base dans la zone du Projet de Developpement Social Durable en Haute et Moyenne Guinée 2004
ID de référence | GIN-INS-PDSD/HMG-2004-V01 |
Année | 2004 - 2005 |
Pays | Guinée |
Producteur(s) | Institut National de la Statistique - Ministère du Plan et de la Promotion du Secteur Privé |
Bailleur(s) | Projet de Developpement Social Durable en Haute et Moyenne Guinée - PDSD/HMG - Financement de l'Enquete |
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Créé le | Jan 28, 2012 |
Dernière modification | Nov 22, 2013 |
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ID GIN-INS-PDSDHMG-2004-V01 |
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2006-04-25Aperçu
Résumé
Le rapport de l'Enquête Situationnelle du Projet de Développement Social Durable Haute et Moyenne Guinée (ES-PDSP/HMG) présente les principaux indicateurs sur la situation de référence dans la zone du projet. L'ES-PDSD/HMG a été réalisée du 24 Novembre 2004 au 24 février 2005 et porte sur un échantillon de 4230 ménages, sélectionnés dans 282 villages, soit 2.130 ménages pour la Haute Guinée et 2.100 ménages pour la Moyenne Guinée.Les questionnaires ménages et communautaires ont été adaptés aux besoins de l'ensemble des utilisateurs. L'objectif principal assigné à cette enquête est de faire une évaluation de la situation de référence dans la zone d'intervention du projet afin de faciliter le suivi et l'évaluation de l'impact des activités en cours du projet.
L'enquête comprend à la fois une dimension qualitative permettant d'établir les perceptions des populations cibles sur le phénomène de la pauvreté, de la gouvernance locale, le statut de la femme et l'environnement. L'enquête fournit également des données quantitatives sur les services socio-économiques de base (éducation, santé, eau potable et autres services). Toutes ces informations ont pour but de permettre une évaluation de la pauvreté sur toutes ces dimensions dans la zone d'intervention du projet.
(i) ALPHABTISATION
Le taux brut d'alphabétisation de la population adulte (15 ans et plus) dans la zone d'intervention du projet est très faible et se situe à 28,2%, traduisant un faible niveau d'alphabétisation. En Moyenne Guinée ce taux est estimé à 35,5% contre 22,3% en Haute Guinée. Au niveau des CRD, les taux d'alphabétisation varient de 50% à Kansangui à 22% à Gadhawoundou en Moyenne-Guinée tandis qu'en Haute-Guinée, ils fluctuent de 0,8% à Kantoumania à 44,5% à Mandiana-Centre.
(ii) SERVICES DE BASE
Ø EDUCATION
En ce qui concerne, l'éducation, l'enquête cerne les principaux indicateurs liés à l'utilisation, l'accès et la qualité des services fournis. Il comporte un volet ménage et un volet communautaire. S'agissant de l'utilisation des services d'éducation, le taux net de scolarisation au primaire au niveau de l'ensemble de la zone d'intervention du projet est estimé à 58,7% (54% en Haute Guinée et 64,7% en Moyenne Guinée). Au niveau CRD, les disparités sont frappantes. En Moyenne Guinée ce sont les CRD de Koba (42%), Tougué Centre (45,1%), Fello Koundoua (49%), Mombéya (53,7%) et Fafaya (53,5%) qui enregistrent les taux net de scolarisation les plus faibles. En Haute Guinée, des déficits de scolariation sont observés dans les CRD de Diatifèrè (14,4%), Kindoye (29,4%), Sélouma (32,7%) et Sansando (34,4%). Le volet communautaire de l'enquête a permis d'inventorier 414 écoles primaires (204 en Moyenne Guinée dont 6 non fonctionnelles et 210 en Haute Guinée dont 3 non fonctionnelles).
L'accès est saisi à travers le temps mis pour aller et revenir du logement à l'école. Le taux d'accès à l'école primaire pour l'ensemble de la zone du projet est élevé, du fait de la proximité des écoles avec les domiciles des élèves. Plus de 84% des élèves inscrits mettent moins de 30 minutes pour atteindre l'école fréquentée. Le taux d'accessibilité est plus élevé en Haute Guinée (92,7%) qu'en Moyenne Guinée (74,8%) à cause de la forte dispersion des habitations dans cette dernière région. Malgré ces taux appréciables en matière d'accès, les CRD de Fello Koundoua et Mafara méritent une attention particulière. Les taux d'accès y atteignent respectivement, 36,7 % et 52 %.
Au niveau du secondaire, le taux net de scolarisation pour l'ensemble de la zone du projet est faible et se chiffre à 23,7% (31% pour la Moyenne Guinée et 17,7% pour la Haute Guinée). Le rapport fille garçon est faible (0,44 en Moyenne Guinée et 0,41 en Haute Guinée), dénotant la forte déperdition scolaire des filles. Ce rapport peut atteindre des proportion plus faibles dans certaines CRD : 0,23 à Koyin et 0,18 à Kindoye.
En Moyenne Guinée, les CRD de Fafaya (6,7 %), Kollangui (10%), Mitty (13,8%), Pilimini (14,4%) et Kollet (16,4%) enregistrent les taux de fréquentation au secondaire les plus faibles. En Haute Guinée, les CRD de Diatiféré (1,4%) et Sélouma (2,7%) sont également concernés. Le questionnaire communautaire a permis de dénombrer 42 établissements secondaires dans la zone du projet (26 en moyenne Guinée et 16 en Haute Guinée). Environ 15 établissements sont couplés avec un lycée (12 en Moyenne Guinée et 3 en Haute Guinée). En moyenne Guinée, une seule CRD (Gadha Woundou) ne dispose pas d'un établissement secondaire contre 14 en Haute Guinée.
Le taux d'accès à l'école secondaire est également faible. En effet, seulement 46,5% des élèves du secondaire mettent moins de 30 minutes pour aller et revenir de leur établissement à leur domicile (65,5% pour la Haute Guinée et 33,4% pour la Moyenne Guinée).
En ce qui concerne, le niveau de satisfaction des élèves pour les prestations de services d'éducation, il reste faible tant au niveau du primaire (7,8%) qu'au niveau du secondaire (8,4%). Il est plus élevé en Moyenne Guinée (11%) qu'en Haute Guinée (4,8%). L'examen de certains indicateurs de qualité de l'éducation au primaire montre cependant que le nombre d'élèves par maître est acceptable par rapport aux normes de qualité fixés par le Ministère de l'Enseignement Pré universitaire et de l'Education Civique (49,7 en Moyenne Guinée et 52,4 en Haute Guinée) ainsi que le nombre d'élèves par classe (38,3 en Moyenne Guinée et 42,3 en Haute Guinée).
Les 3 principales raisons de non satisfaction évoquées par les élèves du primaire au niveau de la zone du projet sont le manque de fournitures (près de 28%), le manque d'enseignants (19,6%) et le coût élevé (12,7%). En ce qui concernent ceux du secondaire, le manque de fournitures (21,7%), d'enseignants (17,2%), le coût élevé (16,2%) et l'éloignement de l'établissement (16,1%). Au niveau communautaire, les 3 principaux problèmes rencontrés se rapportent au manque d'enseignants (25%), à l'éloignement des points d'eau (15%) et le mauvais état des infrastructures (10,4%).
Ø SANTE
L'état sanitaire de la population de la zone du projet, saisi à travers le taux de morbidité dans la zone couverte par le projet se chiffre à 19,4% (près de 20% pour les femmes et 19% pour les hommes). Ce taux exprime la proportion d'individus ayant souffert de maladie ou blessure au cours des 4 dernières semaines ayant précédé l'interview. Les maladies fréquemment citées par les personnes enquêtées sont le paludisme et/ou la fièvre (44,8%) et les maux de ventre (près de 13%). En Moyenne Guinée, la prévalence de maladies ou de blessures est de 22% contre 17,4 en Haute Guinée. Les lieux de consultations sont les centres de santé (près de 52%), les postes de santé (27,6%) et les hôpitaux publics (près de 12%).
L'accès saisi à travers le temps mis pour aller et revenir du domicile aux structures sanitaires est estimé à 58,5% (52,5 % en Moyenne Guinée et 63,1 % en Haute Guinée). Malgré la forte prévalence de maladies ou de blessures dans la zone du projet, le taux d'utilisation des services de santé demeure faible (près de 11%). Ce taux est invariable selon la région. Il est important de noter que toutes les CRD couvertes par le projet disposent d'un centre de santé et au total 75 postes de santé (dont 52 fonctionnels) existent dans la zone.
En Moyenne Guinée, le personnel est composé d'infirmiers (40,3% de l'effectif total), de sages femmes (6,1%), d'accoucheuses (29,8 %), de garçons et filles de salles (15,8%) et autres auxiliaires (7,9 %). Le centre de santé de Kansagui dispose de 2 médecins et par contre le centre de santé de Dalaba Centre ne dispose d'aucun infirmier. La CRD de Gadha Woundou ne dispose d'aucun poste de santé. En Haute Guinée, la structure du personnel est identique : infirmiers (41,3% de l'effectif total), sages femmes (3,4%), d'accoucheuses (près de 37 %), de garçons et filles de salles (10,3%) et autres auxiliaires (7,9 %). Un seul centre de santé, celui de Banankoro dispose d'un médecin. Les centres de santé de Dialakoro et Mandiana Centre ne disposent pas d'accoucheuses. Au niveau des postes de santé, le problème de personnel médical qualifié se pose dans toute la zone du projet.
En ce qui concerne, la satisfaction des populations de la zone du projet pour les prestations de services de santé, ce taux est faible et se chiffre à près de 12% (20,8% en Moyenne Guinée et 5% en Haute Guinée). Au niveau des CRD, le taux de satisfaction, le plus élevé est enregistré à Fatako. Les raisons de non satisfactions évoquées par la population sont le manque de médicaments (23,1%) et l'éloignement (22,6%). Au niveau communautaire, les principaux problèmes évoqués sont l'insuffisance d'équipements (21,5% en Moyenne Guinée et 26,4% en Haute Guinée), le manque de médicaments (20,3% en Moyenne Guinée et 27,8% en Haute Guinée) et le manque de personnel (19,4% en Haute Guinée).
S'agissant de la connaissance du VIH/SIDA, la quasi-totalité de la population de la zone (près de 94%) a entendu parler de la pandémie.
Ø EAU POTABLE
Le taux d'accès à l'eau potable est très élevé. Plus de 9 ménages sur 10 mettent moins 30 minutes pour aller et revenir de la source d'eau à leur domicile, quelle que soit la région considérée. Cependant, des proportions non négligeables de ménages n'ont pas accès à l'eau potable. Il s'agit de la Commune Urbaine de Mali (22,7%) et la CRD de Kolangui (25%) en Moyenne Guinée, la Commune Urbaine de Dinguiraye (15,5%) et la CRD de Banora (14,1%) en Haute Guinée.
Le forage constitue la principale source d'approvisionnement en eau de boisson des ménages de la zone du projet (62,7%). En Haute Guinée, les ménages utilisant cette source représentent 75,8% contre 49,3 % en Moyenne Guinée.
L'enquête communautaire a permis d'inventorier 1141 points d'eau potable en Moyenne Guinée dont 76,5 % sont constitués de forage. En Haute Guinée, l'enquête a dénombré 964 points d'eau dont 95% sont constitués de forages. La CRD de Kiniéran ne dispose d'aucun forage. Les abreuvoirs sont au nombre de 222 (105 en Moyenne Guinée et 117 en Haute Guinée).Il n'existe aucun abreuvoir dans la Commune Urbaine de Mali et dans toutes les CRD de Koubia.
Ø AUTRES SERVICES DE BASE
L'enquête situationnelle s'est également intéressée à d'autres infrastructures (marché de produits alimentaires, abattoir, maisons de jeunes, téléphone : radio communautaire, centre NAFA, Centre d'Appui à l'Autopromotion des Femmes-CAAF etc..). Elle a cerné la disponibilité, l'utilisation, l'accès et la satisfaction des bénéficiaires. Au niveau de toutes les infrastructures cernées, les taux d'accès sont élevés (43,1 % pour les marchés en Moyenne Guinée et 64,3 % en Haute Guinée, 94,5% pour le terrain de sport en Moyenne Guinée et 97,1% pour la Haute Guinée). A l'instar des infrastructures cernées plus haut, les taux de satisfaction demeurent faibles (3,1% et 5,5% pour les marchés, respectivement en Moyenne Guinée et Haute Guinée).
S'agissant des infrastructures routières, en Haute Guinée, 60,5% des routes sont des pistes rurales, 31,8% de routes carrossables et près de 2% de routes bitumées contre respectivement 29%, 8,6% et près de 2% en Moyenne Guinée. Les routes impraticables en saison pluvieuse représentent 6,7% en Moyenne Guinée contre 39% en Haute Guinée.
Ø MICRO-FINANCE
L'enquête communautaire a permis de décompter 36 structures de micro crédits/dépôts au niveau de la zone du projet (23 en Moyenne Guinée et 13 en Haute Guinée). L'enquête a dénombré 8882 déposants dont 39% constitués de femmes. C'est en Moyenne Guinée où on décompte le plus grand nombre de déposants 5635 dont 43,7 % de femmes.
Les principaux problèmes concernant l'accès au micro crédits sont les taux d'intérêts élevés et les courtes échéances (17,6% en Moyenne Guinée et 9,3% en Haute Guinée), le manque d'informations et les difficultés de récupération du crédit (13,7% en Moyenne Guinée et 21% en haute Guinée) et le manque d'associés (près de 10% en Moyenne Guinée), aspect culturel (7% en Haute Guinée).
(iii) ACTIVITES ECONOMIQUES DES MENAGES
L'agriculture constitue l'activité économique principale des ménages de la zone du projet. Il s'agit d'une agriculture de subsistance pratiquée avec des moyens aratoires. En effet, seulement 16% des ménages de la Moyenne Guinée disposent d'une charrue et près de 9%, d'une herse contre 45% et 17%, respectivement pour les ménages de la Haute Guinée. Le maïs, le fonio et le manioc sont les principales cultures de subsistance en Moyenne Guinée. En haute Guinée, le riz, le manioc et le maïs sont les cultures vivrières dominantes.
La commercialisation des cultures vivrières est faible dans la zone du projet : 21 % des ménages ont déclaré avoir vendu du riz au cours des 12 derniers mois, 2,3% du fonio et 7,8% du maïs.
En ce qui concerne, les cultures porteuses, 63% des ménages interrogés cultivent l'arachide, 39,7% ont des manguiers et 33% des orangers. La commercialisation des cultures porteuses porte sur l'arachide (35,1 % des ménages), la tomate (23,5 %), le petit oignon (18,1%) et l'avocat (près de 11%).
Près de 66% de la population active occupée sont des indépendants. Les aides familiaux représentent 30,3%. La majorité des individus enquêtés appartient à un groupement (74%), suivi de ceux qui exercent dans une organisation paysanne (8,8%). Quant aux autres organisations, leur représentativité reste très faible. L'assistance matérielle reçue en Moyenne Guinée (64,5%) par la population active occupée est plus forte qu'en Haute Guinée(35,7%) ; alors que l'assistance technique est plus remarquable en Haute Guinée (38%) qu'en Moyenne Guinée(5,4%). Les deux principales sources d'assistance citées par les populations bénéficiaires sont les projets/programmes (46,2%) et les ONG (42,2%).
Parmi les institutions de placement de revenus tirés des activités économiques de la population active occupée, l'institution de micro crédit est la plus sollicitée. En effet, plus de la moitié des individus interrogés (54,1%) y place leur revenu contre près de 46% dans une institution bancaire. La proportion des ménages ayant obtenu un crédit des institutions de financement est très faible (0,4%). La principale source de crédit est l'institution de micro crédits (38,7%).
S'agissant de la transformation des produits agricoles, la quasi-totalité des femmes interviewées (97,2%) déclare avoir effectué une activité de transformation et/ ou de conservation. Plus de 78 % des produits transformés et/ou conservés proviennent de la production des ménages contre 19,1 % d'achat et 2, 8 % de dons. Les moyens utilisés sont de types traditionnels. Seulement 1,1 % des femmes interviewées en Moyenne Guinée utilisent des moyens modernes contre 9,6 % en Haute Guinée. Ces produits sont généralement destinés à la consommation du ménage. Une partie infime est destinée à la commercialisation (2,8%).
Les principaux obstacles liés à la transformation et /ou la conservation des produits sont les difficultés d'accès aux innovations technologiques (73,3 %), aux sources d'énergie (21,2%) et aux emballages (près de 3%).
Dans la zone du projet, aucune femme pratiquant le transformation/et ou la conservation des produits agricoles n'a fait de placement d'argent dans une institution bancaire. Seulement 0,3 % des femmes interrogées ont fait un placement dans une institution de micro crédits
(iv) PERCEPTIONS DES MENAGES ET DE LA COMMUNAUTE
Des questions ont été posées aux ménages enquêtés sur leur perception de la pauvreté, les voies et moyens pour améliorer leur situation actuelle, la satisfaction de leurs besoins essentiels en alimentation, santé, éducation, logement et habillement. Des questions ont été également posées sur le statut de la femme et sur l'environnement.
Dans l'ensemble, les ménages interviewés estiment que la pauvreté, c'est avant tout le manque de moyens pour se nourrir (près de 60%) et le manque de revenus (44,5%). Pour sortir de leur état de pauvreté, les ménages de la zone pensent qu'il leur faut travailler d'avantage (34%) ou faire recours au micro crédits (près de 18%).
Quant à la satisfaction de leurs besoins essentiels non alimentaires, la proportion de ménages satisfaits est faible dans les domaines de la santé (20,4%), de l'éducation (13,4%), de l'habillement (28,2%) et du logement (24,1%).
La proportion de femmes estimant exercer leurs droits d'égalité avec les hommes est faible (20%). La majorité des femmes (près de 62%) ne connaissent que le coran ou la bible comme document portant sur le statut de la femme. Le code de la famille n'est connu que par 14,4 % des femmes de la zone et les conventions et chartes sur les droits des femmes par 7%.
L'analphabétisme (31,2%) et les travaux domestiques (24,7%) constituent les principales entraves à leur émancipation et à leur développement économique, quelle que soit la région considérée.
La quasi-totalité des ménages interviewés (74,7% en Moyenne Guinée et 96,5% en Haute Guinée) est conscient de l'état de dégradation de l'environnement de leurs localités. Les principales causes déclarées concernent les feux de brousse, l'exploitation abusive du bois et la déforestation des berges des cours d'eau. Les solutions proposées consistent à éviter les feux de brousse (33,3%), reboiser/et ou protéger les berges des cours d'eau et les sources des cours d'eau (27%) et éviter la déforestation (18,6%).
(v) VIE ASSOCIATIVE
Le volet communautaire de l'enquête a permis de dénombrer 1369 groupements, 226 associations et 75 ONG nationales ou internationales.
(vi) GOUVERNANCE LOCALE
Dans le cadre de la mise en œuvre du processus de planification locale, toutes les communautés ont déclarées avoir élaborées un plan de développement local de leur CRD. Dans la mise en œuvre, les populations et les organisations de base sont associées. Les structures de concertation (Comités de Développement Communautaire et Comité de Développement de District) sont fonctionnelles dans la quasi-totalité des CRD (25 sur un total de 30 en Haute Guinée et 23 sur 27 en Moyenne Guinée).
(vii) TRANSFERTS
Les transferts jouent un rôle très important au niveau de la zone du projet. La valeur moyenne des transferts reçus par les ménages est de 400 000 FG. Dans l'ensemble, 53% des transferts reçus proviennent du milieu urbain contre 29% du milieu rural, suivis des transferts en provenance de la CEDEAO (9%) et d'autres pays africains (5%).
Type de données
Données échantillonées [ssd]Unités d'analyse
MénageChamp
Notes
- Services sociaux de base,- Infrastructures socio-économiques,
- Agriculture,
- Emploi,
- Transferts,
- Micro-finance,
- Opions des ménages et de la communauté,
- Vie associative,
- Gouvernance locale.
Topics
Sujet | Taxonomie | URI |
---|---|---|
Disponibilité et utilisation de services sociaux spécifiques [15.3] | CESSDA | http://www.nesstar.org/rdf/common |
Services sociaux [15.2] | CESSDA | http://www.nesstar.org/rdf/common |
Production agricole, forestière et rurale [2.1] | CESSDA | http://www.nesstar.org/rdf/common |
Emploi [3.1] | CESSDA | http://www.nesstar.org/rdf/common |
Gouvernement, systèmes et organisations politiques [4.4] | CESSDA | http://www.nesstar.org/rdf/common |
Formation de base [6.1] | CESSDA | http://www.nesstar.org/rdf/common |
Maladies spécifiques et état de santé [8.9] | CESSDA | http://www.nesstar.org/rdf/common |
Habitat [10.1] | CESSDA | http://www.nesstar.org/rdf/common |
Economie rurale [1.6] | CESSDA | http://www.nesstar.org/rdf/common |
Couverture
Couverture géographique
L'enquete est representative seulement pour les zones et urbaine ruraldu projet PDSD/HMGGeographic Unit
Communes Rurales de Développémént (CRD) et Communes UrbainesUnivers
L'enquete couvre l'ensemble de la population résidente des zones du projet PDSD/HMGProducteurs et sponsors
Investigateur principal
Nom | Affiliation |
---|---|
Institut National de la Statistique | Ministère du Plan et de la Promotion du Secteur Privé |
Autre(s) producteur(s)
Nom | Affiliation | Rôle |
---|---|---|
Institut National de la Statistque | Ministère du Plan et de la Promotion du Secteur Privé | Collecte, traitement et analyse |
Financement
Nom | Abbréviation | Rôle |
---|---|---|
Projet de Developpement Social Durable en Haute et Moyenne Guinée | PDSD/HMG | Financement de l'Enquete |
Autres remerciements
Nom | Affiliation | Rôle |
---|---|---|
Fonds Africain de Developpement | Banque Africaine de Developpement | Agence de financement du PDSD/HMG |
Production des métadonnées
Métadonnées produites par
Nom | Abbréviation | Affiliation | Rôle |
---|---|---|---|
Institut National de la Statistique | INS | Ministère du Plan et de la Promotion du Secteur Privé | Production de la documentation et des données |
BALDE Saikou Ahmed Tidiane | BATIS | Ministère du Plan et de la Promotion du Secteur Privé | Convesion DDI |
Date de la production des métadonnées
2009-11-03Version du document DDI
Version 1 (Novembre 2009), basée sur les données finales de l'enquete PDSDHMG de 2003ID du document DDI
DDI-GIN-INS-PDSD/HMG-2004-V01